Le point du mercredi

 
Concernant le point du mercredi, voilà un point où je ne souhaite absolument pas temporiser, c’est pour cela que je vous ai interpellé.
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Non il faut être très clair Isabelle, et tu l’écris toi même d’ailleurs ce qui montre que tu lis et retiens mes mèls (ça je le sais depuis le début) celles de préparation pour l’UML
Si je manque de temps pour me consacrer mieux aux tâches documentaires qui m’incombent dans le fonctionnement actuel et futur de l’UML (prenons exemple des contraintes et du temps passé par Patrick pour les points relais), ce n’est pas pour aller renforcer la médiathèque le mercredi quand on y manque de bras.
Le problème du fonctionnement de la médiathèque avec la chute de ses personnels est un réel problème, mais le fait est que nous nous engageons résolument vers l’accompagnement au numérique, ou qu’en tout cas, s’il s’agit de faire vivre le service de prêt de documents, alors il faut déjà que je m’en occupe au niveau des actions de proximité de l’UML.
Politiquement parlant, disons que c’est pas la CUB qui finance le CDDP (hélas) mais le CG33 qui reste attaché à ses territoires…
Et l’expression même si je ne vois pas pourquoi on en ferait un tabou  n’est pas là pour me rassurer.
Bien évidemment, je peux prendre ma part, ponctuellement, irrégulièrement aux impératifs et coups de bourre en médiathèque, comme peut le faire Karl d’ailleurs, voire même me transformer en médiateur numérique de la médiathèque, chouette (je manque pas d’idées et avec l’appui de Karl on pourrait booster vers de nouveaux usages, de nouvelles pratiques et de nouveau supports).
Mais je ne souhaite pas m’inscrire dans des tâches traditionnelles de médiathèque, puisque je le répète (sans hurler 🙂,  je n’arrive pas à assumer mes propres contingences documentaires…
 
Intervenir en circo le mercredi.
Que ce soit clair, Isabelle, moins je roule, mieux je me porte. Mais je reste attaché à mes missions premières et sans tomber dans la nostalgie, je pense qu’elles ne peuvent qu’être réactualisées au vu de nos mutations et des changement profonds imaginés pour l’UML et son animateur (même s’il se trouve que c’est Christophe Bedou qui propose et imagine principalement ces changements).
Mais nous devons désormais, à l’occasion de cette réécriture de la fiche de poste, et de la lettre de missions, « prendre la main » sur la chose…
Même si c’est sympathique, il ne faut plus avoir ce genre de demande qui tombe du ciel de la part d’Henri « tiens j’ai entendu parler du numéribus, tu pourrais pas venir durant la semaine de la presse? »  et quand je creuse un peu, je me rends compte qu’il n’y a pas forcément grand chose à voir avec un nouveau fonctionnement, de nouveaux équipements, de nouvelles approches de l’accompagnement et de la formation initiées au sein du CDDP. Il s’agit tout simplement de ce que je pouvais faire avant.Or pour le moment il n’y a qu’un seul camion, qu’un seul animateur, et que 24h dans une journée, et donc on ne pourra pas faire ce qui (ou comme) se faisait avant et ce qu’on propose maintenant.

Qu’est ce qu’on (va) propose?

Déjà nous avons la grande chance d’avoir une directrice qui est en capacité de mettre en adéquation ce que le CDDP propose (ses missions, les attentes ministérielles) et les besoins des circonscriptions  selon leur fonctionnement et leurs habitudes (anciennes, mais qu’elle connait bien). Elle est donc tout à fait apte à formaliser, faire preuve de propositions et non de laisser « la main » aux IEN qui vont avoir des demandes très étonnantes (je vous assure c’est du vécu…). Ils ne cherchent pas à mettre en adéquation les compétences de l’animateur avec des projets en cours ou à mettre en place, mais cherchent à ce que l’animateur soit compétent dans un projet et un sujet où ils sont sans solution (ou besoins de forces supplémentaires)
Imaginons par exemple, un IEN voulant utiliser l’animateur en soutien et en action sur un dispositif d’ateliers de sciences, ou de chorale dans les classes. Et bien je ne pense pas que Isabelle doive dire, « mais c’est bien sûr, notre animateur s’adapte à toute demande, et peut très vite être opérationnel sur ce qui est demandé ».
Donc il me semblait évident que soit certains mercredis pouvaient être consacrés à être point relais ambulant, soit à intervenir dans un plan de formation concerté CDDP/circo, mais basé sur des propositions présentes au CDDP. C’est à nous de décider.
Alors je reste dans le flou, car les choses changent tellement que j’ai du mal à suivre… mais si j’en reste sur un schéma « classique » ou Karl présenterait la trousse numérique pour accompagner les arts à l’école, dans la phase 1, je suis à ses côtés, le mercredi pour observer, plus que co-animer (mais pour aider dans les manipulations si).
Dans la phase 2, ce module est proposé dans le plan de formation de circonscription par l’animateur de l’UML.
Pour le coup il faut beaucoup d’anticipation et de planification. J’adore à la fois les choses planifiées, et j’adore les choses qui s’improvisent complètement… C’est dans l’entre deux que je suis le plus rétif et le moins à l’aise.
En clair il me semblera important quand l’échéance de la rédaction de fiche de poste, et surtout l’échéance de la réunion avec les IEN s’approchera, et qu’on ne pourra plus temporiser, pouvoir se réunir, tous les quatre pour définir et circonscrire les propositions de l’UML, en lien, en cohérence, avec les actions et activités du CDDP (médiathèque compris évidemment, mais j’estime que Karl est à même d’apporter la réflexion nécessaire sur les mutations de l’offre de prêt via l’UML)
La réunion avec les IENS ne serait (j’aimerais tant utiliser le futur) pas une réunion où ils choisissent ce qu’ils aimeraient faire de l’UML, mais une réunion, où la directrice proposerait un cadre,  le catalogue des possibles, l’organisation des possibles,  et où eux décideraient et proposeraient la meilleure manière d’intégrer ces propositions pour qu’elles aient une chance de « marcher », où ils décideraient de la répartition géographique, annuelle, bi annuelle, etc…
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